Dans un contexte de mutation du monde du travail, beaucoup d’entre nous ne comptons pas attendre la crise de la quarantaine pour trouver l'activité qui nous correspond vraiment et nous épanouir.

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En 2017, j'ai parcouru 6 pays d’Europe, à la rencontre de ceux qui vivent une autre idée du travail que la traditionnelle carrière dans un grand groupe où gravir les échelons hiérarchiques est perçu comme l'ultime signe de réussite. Ces personnes qui croient que le travail est avant tout un moyen de s'épanouir et qui le vivent au quotidien sont de grandes sources d'inspiration pour qui se pose des questions, que l'on souhaite quitter son entreprise ou réinventer son métier au sein de son organisation actuelle.

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A 27 ans, après 4 ans d’expériences en petite et grande entreprise, mon constat était que l'épanouissement par le travail, dans les structures existantes, est difficile, et pire, n’est souvent pas perçu comme réaliste ! Au début de ma vie professionnelle, je refuse de m’y résigner et je crois que c'est non seulement possible mais également souhaitable pour la société. S’épanouir c’est connaître ses talents et les utiliser au profit d’une mission en laquelle on croît et qui correspond à nos valeurs. Le monde a plus que jamais besoin d’individus conscients de ce qu’ils peuvent apporter à la société et convaincus que le bonheur passe par l’action.

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Sur mon chemin : Des hommes et des femmes qui travaillent dans des organisations où ils ont la pleine liberté de mettre en œuvre leurs idées au service de la mission d’entreprise, des jeunes non contents des entreprises hiérarchiques héritées de l’ère industrielle qui décident de créer eux même les conditions dans lesquelles ils aimeraient travailler, des personnes qui expérimentent le salaire inconditionnel de base et ne travaillent plus pour l’unique raison de gagner leur vie… Les possibilités du monde de demain seront multiples et se construisent dès aujourd’hui.

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A chacun d'y trouver sa place pour aller vers ce qu'il est vraiment.

Fleur Casassus

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